Conférences-débats

Cinq propositions sont faites (en 2024) à toutes celles et ceux (associations ou groupements photographiques) qui souhaiteraient ouvrir leur audience à quelques réflexions autour de la photographie. Ces moments sont prétexte à susciter un regard critique sur la production photographique, passée ou contemporaine, sur la diversité des usages et des pratiques du médium…

Fin du XIXe siècle : quels chemins pour la photographie ?

Les photographies d’Étienne Morel, amateur photographe à Limoges à la fin du XIXe siècle, servent de point de départ à la découverte des usages et esthétiques du médium à l’aube de son soixantième anniversaire. D’Étienne-Jules Marey à Alphonse Bertillon, des « Petits métiers de Paris » d’Eugène Atget à la volonté d’art des membres du Photo-club de Paris, en passant par Émile Zola, Paul Nadar et la vénérable Illustration, on observe une photographie qui s’installe dans les têtes, les cœurs, la science et la politique.

Pourquoi la photographie de rue ?

À partir, entre autres, des photographies de Charlie Abad (et particulièrement de la série « Regards à musée »), on trouve prétexte à poser des hypothèses sur le rôle de la photographie de rue dans la perception du médium. Du « véhiculaire » au vernaculaire, du moyen asynchrone de communication au statut d’œuvre d’art, on sillonne ici la rue-objet photographique dans l’histoire de la photographie, pour qu’émergent les enjeux de cette pratique et sa contribution à l’élaboration et à l’évolution des théories de la photographie.

Défense de voir, ou défense d’y croire ? Photographie, fiction et mondes possibles.

Alors que toute l’histoire du médium photographique, de ses usages et de ses réceptions, nous encourage à explorer transversalement la discipline, on projette ici d’interroger avec modestie l’antagonisme texte-photographie dans une double espérance : mieux comprendre la prépondérance de l’aspect fictionnel de la photographie « faite », et mesurer l’impact de celle-ci à l’aune de la théorie des « mondes possibles ».

Du Pictorialisme à la Straight Photography

Au travers de quelques textes fondateurs et d’images entrés dans l’histoire du médium, on rappelle le rôle prédominant de quelques fortes personnalités qui, à la charnière du XIXe et du XXe siècle, font prendre à la photographie un virage déterminant. Du Pictorialisme triomphant à la photographie honnête parfois moralisatrice, on tente d’élucider les ambitions esthétiques qui vont soutenir les principaux courants modernes de la photographie.

État(s) de la photographie au XXIe siècle : du selfie à la contre-culture

Deux siècles après ses balbutiements, la photographie découvre ce que l’on nomme « intelligence artificielle », alors que la photographie argentique se réinstalle puissamment dans les pratiques amateurs et artistiques. Au travers de l’histoire récente du médium au cours des quarante dernières années, on cherchera ici à identifier les ressorts profonds de ce qu’il advient désormais de l’image photographique : praxis ou poiésis, la photographie demeure-t-elle un marqueur social et politique ?

Ces thèmes de conférences-débats sont « prêts à servir ». Compter une heure pour la présentation liminaire illustrée en vidéoprojection (bibliographie et webographie fournies) et ad libitum pour le débat. Rien n’interdit de se pencher sur d’autres sujets qui pourraient intéresser les uns ou les autres. Pour plus de renseignements, utilisez sans modération le formulaire de contact.