En juillet, les rues d’Arles consacrent le port du bermuda et de la sandale pour les hommes, la robe chemise, droite ou longue pour les femmes, ici assortie de sandales à bride ou spartiates, avec ou sans talon. La semaine d’ouverture des Rencontres voit cette tenue vestimentaire complétée par un accessoire de type appareil photo, négligemment porté en bandoulière ou sur le ventre. En bandoulière, le modèle digital et plutôt réflex ; sur le ventre, le modèle digital de luxe à télémètre ou le modèle analogique bi-objectif. On remarque rapidement le port fréquent du petit sac à dos noir dont on extrait avec dextérité l’ordinateur portable qui permettra de montrer quelques images à un expert, reconnu ou autoproclamé, auprès duquel on pourra glaner quelques conseils pour, un jour à n’en pas douter, prendre sa place. En juillet, pendant la semaine d’ouverture des Rencontres, dans les rues d’Arles, on parle anglais (énormément), italien (souvent), espagnol, allemand (parfois), et on y chuchote en japonais. Continuer la lecture de « Notes arlésiennes, 2022 »